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nWARt

23 mars 2007

Statut d'artiste


Conférence - débat

"Statut d'artiste : indépendant ou salarié? "
 
organisée le 27 mars 2007 à 14h00
par la maison pour associations
Route de Mons, 80
6030 Marchienne au pont

 

Sur réservation :
courriel : scroegaert.mirec@gmail.com
Fax : 071/30.08.23


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19 mars 2007

Ca y est, c'était hier.

kulturopage

5 mars 2007

NWART EXPOSE

Expo_Rouge_Brique

24 février 2007

AVIS A LA POPULATION

Vous vivez en Belgique, disposez d'un lieu privé ou non (Atelier, salon, garage, grenier, salle, etc...) et aimeriez accueillir gracieusement, chez vous ou ailleurs, un ou plusieurs artistes SGF (Sans Galerie Fixe), en vue d'une expo.
Ne cherchez plus !!! Nous sommes votre Homme !!!

Ecrivez-nous.

L'équipe de NWART.

20 février 2007

Sinon, on partira et on ne reviendra pas !

 

 

Les artistes revendiquent leur droit à exister à Charleroi. En effet, le pays de Charleroi regorge de talents qui doivent aller se faire voir ailleurs. Le « gouvernement » ne se rend pas compte des artistes qui foisonnent dans les rues noires et étroites du pays noir. Charleroi ne donne pas leur chance à ces artistes, alors qu’il est aussi riche d’eux que ce qu’il était réputé dans le temps pour son charbon.

 

Seulement, sans lieux, sans considération et sans subsides, les artistes vont chercher leur chance ailleurs, en France, en Allemagne ou aux Pays-Bas. C’est seulement une fois que l’artiste aura fait son trou, une fois qu’il se sera forgé une réputation, que

la Belgique

le rappellera ; à ce moment-là, elle le sifflera comme un chien pour qu’il revienne ; à ce moment-là,

la Belgique

sera fière d’affirmer que ce ou cette artiste est originaire de son pays.

 

Il en est fini qu’on joue ainsi avec nos pieds. Maintenant, on vous le dit, si vous ne faites rien pour vos artistes, on partira et on ne reviendra pas.

 

A Charleroi, les artistes étouffent. Il est difficile de vivre et de créer avec le minimum de revenus qu’on accorde aux artistes. On considère, ici, que les artistes sont des sans emploi. On ne nous donne aucune aide, on ne possède que très peu de lieux pour s’épanouir. On a besoin de lieux pour s’épanouir, on a besoin de partager la culture. Nous sommes l’avenir de notre histoire, nous sommes la continuité de notre culture. Comment notre nation pourra continuer à évoluer s’il n’y a personne pour exprimer cette époque si cruciale pour l’humanité ? Nous avons notre rôle à jouer, nous avons une brique importante à poser dans la société. Il faut arrêter de négliger l’importance des artistes dans une société.

 

Il est certain que lorsque notre ville voudra promouvoir sa culture, elle ira rechercher les créations des pauvres artistes qu’elle n’aura pas soutenus lors de leur passage chez elle. Il en a toujours été ainsi, et il est malheureux que ça continue de la sorte, chez nous, en l’an 2000. Réagissons !

 

Le « gouvernement » de Charleroi parle de relancer la culture, l’image et les commerces de Charleroi. L’image d’une ville, la survie de son existence sociale au regard du monde ne dépend que de sa culture. La survie, la longévité, la richesse et la réputation d’une nation ou d’une ville dépendent de sa culture ; la culture, c’est l’expression, le ressenti exprimé par les artistes sur ce qu’ils vivent, à l’endroit ou l’époque où ils sont.

Charleroi doit comprendre ça et cultiver ses artistes.

Nous réclamons l’estime qui nous est due, nous réclamons un statut digne de ce nom, de la considération et des structures.

 

Le « gouvernement » veut rajeunir Charleroi, il veut réinstaurer une culture qui a déserté les lieux, et on est bien prêts, tous les artistes sont au plein de leur énergie. Ils n’attendent que le feu vert pour pouvoir dire ce qu’ils ont à dire et donner toute l’expression qu’ils ont à donner. On vous le crie maintenant, comprenez, arrêtez de faire semblant d’être sourd ou bête : même si on ne nous donne pas le feu vert, nous ne resterons pas en place, nous sommes prêts à bouger et à faire bouger les choses pour nous, nos familles, notre peuple et notre patrimoine.

Nous irons chercher nous même ce dont nous avons besoin, nous allons construire le monde dont nous rêvons. Nous pensons qu’il est temps que notre « gouvernement » nous donne un coup de main, mais y en a marre de l’attendre en vain.

L’avenir, c’est ici et maintenant et nous construirons le monde que nous méritons avec ou sans votre aide, nous sommes prêts à reconstruire Charleroi.
Nous ne voulons pas vraiment partir, alors ne nous obligez pas à aller chercher ailleurs ce que vous devez donner à votre peuple. Le peuple est en ébullition, le peuple attend que le monde bouge, il attend du nouveau, il  attend des rassemblements, il attend de pouvoir s’exprimer. Plus notre ville sera riche en art et en culture, et plus elle verra arriver les gens d’autres villes et d’autres pays… et le commerce pourra refleurir.

                         

Wind Lorage.

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20 février 2007

2 Février 2007

 

Nous étions 7, auxquels se sont joints des gens de passage.

 

 

- Relecture de la première pétition.

Diverses propositions sont émises pour la rendre plus simple et recadrer les objectifs, sachant qu’on ne peut vouloir tout dire dans un seul texte. Le blog permettra à ceux qui s’y intéressent d’en savoir plus, à la fois sur nos motivations, celles de ceux qui nous rejoignent sur le texte fédérateur. Le blog, de plus, renseignera sur les questions posées ou à se poser, les démarches entreprises, les actions envisagées, les nouvelles propositions.

La nouvelle mouture de la pétition sera soumise à la prochaine réunion.

 

- Le statut d’artiste.

Un statut d’artiste, pourquoi ?

Il se fait que le travail des artistes, hors emploi rémunéré, ne donne droit qu’à des allocations de chômage minimales. Comment  changer cette situation ?

Il semble que certaines agences d’intérim font des propositions dans ce sens qui permettraient in fine, de disposer d’une reconnaissance vis-à-vis de l’Onem. D’autres se méfient des intérims dont le but n’est certainement pas philanthropique. Laurence Bastin se propose pour se renseigner sur les conditions dans lesquelles des contrats pourraient être passés avec les agences. Elle en rendra compte sur le blog.

D’autre part, il est possible –et utile- de se déclarer artiste à l’Onem.  Cela permet de créer, exposer, ou publier, et de vendre, sans être ennuyé par des contrôles. Chaque année, on rentre copie de sa déclaration de contribution à sa caisse de paiement. En gros, mais on expliquera tout cela en détails dans le blog.

Proposition est faite, pour ceux qui n’ont pas encore accompli cette démarche, de la faire ensemble et de poser toutes les questions utiles.

 

 

- Une asbl ?

On pourrait créer une asbl, qui permettrait d’informer sur ce statut d’artistes, mais aussi, plus tard, d’organiser les événements, de trouver et gérer un lieu de rencontre, de création, d’exposition… Peut-être un gentil mécène sera-t-il prêt à nous céder un vaste local pour le franc symbolique ?

 

- Chez les gens ou dans les entreprises

On peut aussi trouver des sympathisants qui nous accueillent dans leur living ou leur garage, le temps d’une exposition. Ca se fait ailleurs…

Et certaines entreprises peuvent se révéler plus ouvertes qu’on le penserait.

 

- De plus

Les centres culturels : dans leur mission, n’est-il pas prévu une aide aux créateurs locaux ? Qu’en est-il ?

On remarque aussi que les décisions en matière culturelles ne sont pas toujours le fruit d’une réflexion en groupe ou comité. Est-ce normal ?

 

 

 

 Premières propositions 

 

 

Se réapproprier les panneaux de libre expression

Organiser des expos dans des lieux publics libres et indépendants

Organiser des fiestas rassemblant en plein air des créateurs de toutes disciplines

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20 février 2007

TXT Fédérateur

Quelle place veut-on bien donner aux artistes dans la  Cité ?

Les artistes ne veulent plus rester cachés dans leur atelier. Ils veulent faire entendre leur voix et que soit reconnue l’importance de leur existence dans la ville, pour eux et pour tous.

 

Plus que jamais ils veulent affirmer leur présence pour mettre des mots, des images, de la musique au cœur d’une ville traumatisée qui perd ses repères, sa culture et ses espoirs.

Ils veulent plus de lieux culturels et de rencontre accessibles à tous, une meilleure information sur ce qui existe et ce qui est possible, destinée à tous et donnant à tous une facilité d’accès.

 

Ils veulent agir contre l’ignorance et la misère,

partager leur sensibilité,

se rassembler pour avoir le droit d’exister,

former un groupe dynamique qui puisse susciter des événements culturels et populaires,

le partage des sensibilités, le droit et les moyens de s’exprimer

 

Une ville qui ne permet pas à ses artistes de s’exprimer est une ville désertée, sans âme, sans rêves et sans avenir.

Nous pensons que Charleroi néglige une bonne part de son potentiel moteur et créatif. Nous voulons participer à donner de la couleur, de la vie et du sens à notre ville, notre région, et mettre en évidence sa richesse multiculturelle, faite de dizaines de nationalité et de milliers de sensibilités.

 

Nous affirmons que l’art est un outil de développement et de démocratie.

Mais constatons qu’au niveau politique, peu semblent en être conscients…

Les politiques culturelles sont envisagées trop souvent sur le court terme, manquant de conviction et de réflexion. L’art n’est pas une bonne carte de visite en regard de « grands » projets économiques et financiers. Pourtant, il est tout aussi stimulant pour le développement.

 

Des lieux d’exposition ferment,

Des asbl culturelles s’écroulent,

On annule des expositions et des projets.

Les plus fragiles sont écrasés.

 

Dès lors, les artistes revendiquent

Une plus grande attention des pouvoirs publics envers eux, envers les institutions et lieux qui pourraient enrichir le développement culturel de

la Cité

 

Une aide à la création, par le soutien de lieux où travailler, créer, exposer, mais aussi par la reconnaissance et le soutien de l’éducation artistique. Et pourquoi pas un fonds destiné à la création ? Une politique culturelle cohérente doit aussi permettre aux gens d’ici d’exprimer leur culture, leur donner les moyens de le faire,  leur ouvrir des portes.

 

Dans l’urgence et la nécessité d’une véritable vie culturelle démocratique à Charleroi, ils sont prêts à s’engager dans des actions dont cette pétition est la première manifestation.

 

Joignez vous à nous !

Soyons tous ensemble pour cette ville : soutenez ses artistes et sa culture en faisant tourner  notre texte fédérateur et en vous inscrivant à la Newsletter.

Et rendez nous visite sur le forum


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